Opalescence d'azur

Quand le train s'ébranle vers le Nord, le matin, le soleil se lève sur le coté droit, puis à la faveur d'une courbe, le levant apparaît sur son flanc droit. Les bleus verts d'avant l'aube, le point du jour turquoise, puis le rose framboise et l'orangé éclatent sur le ciel stré de nuages. A moins que seule une clarté grise, puis blanche perce derrière les nuages.

Quand le train revient vers le Sud, le couchant est sur son flanc droit, une clarté aveuglante forme un halo d'un rouge orangé, bas sur l'horizon et parfois une traînée lumineuse rejoint ce halo à la terre. C'est une âme qui monte au ciel, dit-on ici.

Tout l'hiver, le départ avant l'aurore, le retour à la nuit, et sur la route, la splendeur de la lumininescence d'azur.

Seppeline

On a tout le mois pour souhaiter une bonne année. Alors, j'envoie à tous mes lecteurs mes meilleurs voeux de bonheur, de santé, de réussite, et de bon blogging....

Seppelinne

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël. Plein d'azur étoilé et de lumières d'opale.
Seppelinne

Le soir tombe maintenant trop tôt. Quand je sors du travail, la nuit est déjà tombée... mais....  l'heure que l'on a gagnée le matin fait que tous les matins, partant vers l'Est, le soleil se lève devant moi. Si l'horizon est dégagée, le soleil, le gros ballon rouge apparaît par dessus l'horizon, et m'éblouit. Il paraît qu'on ne peut pas regarder le soleil en face, et je ne vois plus la route ; si bien que je ralentis, je baisse mon pare-soleil, je cligne des yeux et je ne peux contempler le ciel qui, pour moi,  ne prend alors des teintes oranges qu'au détour des virages, je baisse mes yeux sur la route à la recherche d'un obstacle éventuel, quand le soleil se cache sur le  coté gauche de la voiture. Beaucoup me doublent. Ils n'ont pas les mêmes yeux que moi, qui suis pourtant protégée par mes verres aux teintes changeantes.

Puis, il y a ces matins où les nuages cachent légèrement le soleil levant, qui envoie ses rayons à la verticale vers le ciel. Il y a ces aurores où des raies de  lumière blanche sortent  d'un nuage,  où la clarté qui inonde le trou dans les nuées est si resplendissante que je vois devant moi une peinture, Michel-Ange et la création du monde. Dans ce trou d'azur mi-bleutée, mi-rosée la sérénité envahit mes yeux et mon esprit. Et tant que la route est sans encombres, je sens cette paix entrer en moi.

Puis, il y a ces nuages qui au gré des vents se superposent. Là bas à l'horizon devant le soleil, les cumunlo-nimbus forment une rangée de fumée bleutée, tandis que plus près les strato-cumulus laissent percer la lumière rose et entrevoir des pans de firmament d'opalescence pastelle. Tout à l'avant un petit morceau de coton blanc, ou un petit mouton laineux se promène tout seul dans l'azur, à la limite de la coloration matinale et du ciel qui s'éclaicit.

Puis, il y a ces matins de brume, où ça et là des rayons timides percent, et où une couleur d'un rose très tendre, comme celui d'un bonbon de grand-mère aux teintes surranées, se laisse parfois entrevoir derrière la couche de vapeur si fine.

Un monde impalpable qui ravit mes sens, et me rend prête à la journée.

Seppelinne

Jusqu'à il y a quelques jours, l'été indien battait son plein, puis il se mit à battre de l'aile. Et le ciel se couvrit. Et la grisaille des petits matins brumeux, presque froids a remplacé les opalescences d'azur.

Jusqu'à ce que l'azur se voile de nuées blanches et de coton gris, mon chemin allant ver l'Est le matin, vers l'aube, je pouvais contempler les aurores presque hivernales d'aurore irisée, et je me voyais prête pour le jour. Mon chemin allant vers l'Ouest le soir, je pouvais contempler les crépuscules aux roses porcelaine et aux vieux roses, qui ressembaient à de veilles cartes postales aux contours vétus de dentelles de papier blanc. Et j'étais prête pour la nuit.

C'est une bonne chose d'aller le matin vers le soleil levant et de revenir le soir au bercail vers le soleil couchant. En se levant on voit le jour s'étaler peu à peu sur cette partie du monde et l'éveiller. Avant de se coucher, on voit la nuit recouvrir peu à peu le  continent d'un édredon de soirie étoilée sombre et tout le monde rentrer au bercail pour trouver le sommeil.

Seppelinne

Un de ces derniers matin allant travailler vers l'Est, j'ai rencontré l'aurore de tous les automnes. Quittant les dernières maisons du dernier quartier de l'agglomération, je voyais le ciel rosir de ce rose orangé propre aux matinées fraîches. Puis arrivée dans ce no man's land aux débauches de verts, et d'un ocre qui s'installe et d'un rouille commencant se joignaient sur l'opalescence d"azur clair, des rayons roses éclairant le ciel, qui émergaient d'un nuage bleuté, ce ciel qui par endroit gardait encore ses traces de corail pâle d'aube matinale. Le ciel luminescent, la pure lumière qui nous annonce doucement la froideur glacée qui va s'emparer peu à peu de notre septemtrion boréal, lorsque l'hiver viendra.

J'aurai voulu garder dans mon objectif ces instants de lumière fuyante, de beauté opalescente. Mais je n'avais d'objectif que darriver à lheure et je dus bien vite sortir de ma contemplation, pour au milieu des roses et des géraniums qui décorent encore pour un moment l'entrée de mon lieu de travail, reprendre pied sur terre et entrer dans la réalité de la vie foisonnante de ces quatre cent jeunes esprits avides de vie et de connaissances.

Seppelinne

Pour mon futur blog aux couleurs pastelles, j'ai activé la modération des commentaires, si bien que si vous me commentez, votre commentaire n'apparaîtra pas tout de suite, mais sera affiché quand j'aurai consulté votre commentaire et que je l'aurai affiché.

Seppelinne, la romantique

Journal du blog : Ici commencera bientôt un nouveau blog....

Seppelinne